AFRIQUE VRAIE

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| VIH/SIDA: Un gigantesque mensonge

L'incroyable histoire  du  Sida       voir aussi www.sidasante.com

Pour tout un chacun, il est communément reconnu que la cause du Sida est un virus, le VIH, qui détruit le système immunitaire des personnes infectées. Or, depuis l'identification du virus dit du Sida, voilà bientôt un quart de siècle, il n`a pas été possible pour la communauté scientifique, d'expliquer et de démontrer précisément, l'étiologie du virus. Cette question essentielle divise largement les chercheurs toujours en quête d'une explication. De ce fait, scientifiquement parlant, la théorie du virus HIV comme cause du Sida, n`est alors qu'une hypothèse. Soutenue il est vrai par la majorité des chercheurs, mais cela reste néanmoins une hypothèse.

Pour cette raison certains chercheurs, comme le Professeur Luc Montagnier de l`lnstitut Pasteur, ou le Professeur américain Robert Root-Bernstein de l'université du Michigan, ont invoqué l'implication d'autres agents dans la maladie, les cofacteurs, en attribuant qu'un rôle secondaire au virus HIV. Ce n'est également qu'une hypothèse.

D`autres chercheurs sont allés plus loin, et avancent que le virus HIV n'est pas la cause du Sida. Pour ces chercheurs, appartenant à l'élite scientifique, toutes les connaissances accumulées sur le Sida au cours de ces vint-quatre dernières années, permettent d'affirmer que ce n'est pas une maladie infectieuse, et que son évolution pathologique et épidémiologique le prouve. Leur hypothèse est que le Sida est une maladie due à plusieurs facteurs liés au mode de vie des personnes atteintes, qui provoquerait un désordre immunitaire irréversible.

Dans ce film consacré au Sida, il ne s'agit pas bien sûr de tenter de démontrer quelle est la théorie qui l'emporte sur l'autre, mais plutôt de faire un état des lieu des connaissances, des doutes, et des interrogations qui persistent après toutes ces années de recherche. Pour cela nous développerons les arguments qui questionnent la cause du Sida. Nous lèverons le voile sur la controverse qui règne, presque à huis clos, au sein de la communauté scientifique. Et à travers les portraits des principaux acteurs qui animent ce débat, nous tenterons de comprendre pourquoi, ils n'acceptent pas ce qui reconnu par tous.

L'histoire

25 ans déjà!

Washington D.C. 23 Avril 1984. La salle de conférence de presse est bondée par les journalistes et les caméras de télévision. Margaret Heckler, alors Secrétaire à la santé du gouvernement Reagan, et Robert Gallo Professeur de virologie à l'lnstitut Bethesda, annoncent au monde entier qu'ils ont identifié la cause du Sida. C'est une nouvelle grande victoire pour la recherche médicale des Etats-Unis. Le coupable est un rétrovirus qui détruit le système immunitaire des personnes infectées. Au cours de cette même conférence, le Professeur Robert Gallo déclare qu'un vaccin sera disponible dans les deux prochaines années.

La suite de l'histoire révélera que la découverte du virus n'appartenait pas au virologiste américain, qui fut condamné par ses pairs pour fraude scientifique. Et malgré les moyens mis en oeuvre, les années qui suivirent ne donnèrent pas le jour à un vaccin contre la maladie.

Les espoirs déçus

Au début, I'espoir de gagner la bataille contre le Sida ne laissait place à aucun doute. En moins de trois ans les chercheurs avaient identifié la cause de la maladie. Une véritable prouesse. Il fallait alors stopper l'épidémie. Tous les chercheurs travaillant aux quatre coins du monde, et les importants moyens investis dans la recherche, devaient mener la médecine vers une nouvelle victoire sur la maladie. La plus petite avancée sur le Sida était aussitôt disséquée, expliquée et commentée, par la presse et la télévision. Et le public retenait son souffle, prêt à entendre la phrase fatidique "Nous avons trouvé!".

Au fil des mois et des années, les déclarations se sont faites plus prudentes, les résultats moins prometteurs, et la presse moins patiente. Lors de la conférence internationale sur le Sida, qui se tenait à Paris en Juin 1994, un quotidien de la capitale titrait "I'optimisme du début des années de la recherche sur le Sida, a laissé place aujourd'hui à un réel désarroi". Tous sont obligés de reconnaître qu'il n'y a toujours pas de remède, et que la recherche piétine. La course aux vaccins s'est soldée par un constat d'échec, et les lobbies pharmaceutiques hésitent à investir à nouveau. Pour ceux qui souffrent du Sida, le pronostic reste des plus pessimistes.

La polémique

Peut-on alors contester l'incontestable, la cause même du Sida, et du même coup supposer que la communauté scientifique internationale se soit trompée? Car, si le virus isolé par le Professeur Luc Montagnier est largement accepté comme étant la cause du Sida, d'autres hypothèses ont été avancées depuis déjà plusieurs années.

Dès 1986 certains chercheurs, et non des moindres, s'insurgent contre l'affirmation qu'un virus pourrait être la cause de cette nouvelle maladie. Parmi eux, Albert Sabin Prix Nobel de Biologie, Henry Gilbert Prix Nobel de Chimie, Harry Rubin et Peter Duesberg pionniers de la Rétrovirologie, Richard Strohman biochimiste émérite de Harvard, Robert Root-Bernstein Immunologiste, lauréat de cette même année. Pour cette poignée de chercheurs appartenant à l'élite scientifique américaine, I'affirmation faite par le Professeur Robert Gallo en Avril 1984 n'a jamais été prouvée, et de ce fait reste alors une hypothèse.

Contrairement à ses collègues qui ont timidement fait entendre leur désaccord, le Professeur Peter Duesberg clame publiquement que la recherche sur le Sida fait fausse route. Pour lui, c'est le début de la descente aux enfers. Hier reconnu par tous comme un des meilleurs virologistes du monde, il est aujourd'hui ignoré et exclu du débat scientifique.

Débat à huis clos

Mais la polémique ne disparaît pas pour autant. Bien au contraire, elle ne fait que s'amplifier, et soulève un malaise grandissant au sein de la communauté scientifique. Même les plus éminents chercheurs de la recherche sur le Sida restent impuissants à enrayer cet affrontement.

Autour du Professeur Peter Duesberg se forme un groupe de scientifiques, et sous l'impulsion du biologiste Charles Thomas Jr, ils créent le groupe «Reappraising Aids». Et dans une lettre commune, ils réclament la révision de l'hypothèse du Sida. En vain.

Mais les affrontements que soulève cette polémique ne peuvent plus être ignorés. En 1989 la revue scientifique française Recherche & Immunologie, invite le Professeur Luc Montagnier et le Professeur Peter Duesberg à un débat dans ses colonnes. Tous deux acceptent le challenge. Peter Duesberg envoie ses réflexions à la revue, qui les publie. Luc Montagnier ne répondra Jamals.

Y a-t-il un scientifique dans la salle?

"Le virus est la cause du Sida. Il n'y a aucun doute sur ce point. Posez la question à cinq mille chercheurs, ils vous répondront tous la même chose". Cette réponse laconique, fut celle du Professeur Robert Gallo à un journaliste qui le questionnait sur les arguments de son virulent collègue, le Professeur Peter Duesberg.

Dans le domaine de la recherche scientifique, la parole de cinq mille chercheurs n'est pas suffisante. La science avance par hypothèses, qui sont soumises à des règles très strictes. Si une hypothèse est correlée par ces règles, celle-ci devient alors un fait, et donc une référence scientifique. Dans le cas contraire, elle reste une hypothèse.

L'histoire du Biochimiste Kary Mullis illustre bien le manque de preuves scientifiques qui entoure la théorie sur le Sida. En 1993, Kary Mullis obtient le Prix Nobel de Chimie pour son invention de la P.C.R. (Polymerase Chain Reaction). L'invention du Biochimiste américain permet de déceler la plus infime particule virale. Bien sûr cette nouvelle découverte devait servir la recherche sur le Sida, et Kary Mullis fut lui-même amené à travailler dans ce domaine.

Dés l'instant où il commença son travail, Kary Mullis voulut se procurer la référence scientifique qui stipulait que le virus était la cause du Sida. La réponse qu'il reçut était plutôt surprenante. Personne n'avait besoin d'une telle référence, tout le monde savait cela. Devant son insistance, on le dirigea vers le Centre des Maladies Infectieuses d'Atlanta. Là aussi, on ne lui apporta pas de réponse satisfaisante. Au cours d'un colloque international sur le Sida, Kary Mullis s'adressa directement au professeur Luc Montagnier, I'homme qui avait découvert le virus responsable du Sida. Le virologiste français avoua que cette référence n'existait pas. Depuis, Kary Mullis n'a cessé de questionner les arguments qui soutiennent la théorie sur le Sida. Il est à ce jour l'un des Prix Nobel à avoir rejoint le groupe "Reappraising Aids".

La notoriété du Biochimiste américain n'a fait qu'accroître l'embarras des responsables de la recherche sur le Sida, qui ont néanmoins réaffirmé qu'il n'y avait aucun doute sur le fait que le virus était la cause du Sida. Quiconque soutenant le contraire, encourageait les gens à risquer leur vie. Ce à quoi Kary Mullis rétorqua qu'il n'était pas un "lifeguard", mais un scientifique. En tant que tel il se devait de dire ce qu'il pensait, et il ne pouvait apporter son soutien à une théorie qui relevait plus de la religion, que de la science.

Paradoxe

Depuis le début de la recherche sur le Sida, les observations concernant l'étiologie du virus, les pathologies de la maladie, et de l'épidémie, soulèvent plusieurs paradoxes. Et l'inaptitude des chercheurs à les résoudre, renforce le doute sur l'origine du Sida. Mais la question qui reste peut-être la plus importante, et qui continue d'absorber les chercheurs, est de comprendre comment un virus presque introuvable, ou dormant, serait la cause de la destruction du système immunitaire des malades du Sida. Après plus de vingt-cinq ans de recherche, des sommes colossales investies par les gouvernements et les laboratoires pharmaceutiques, la question reste posée. On ne sait pas comment agit le virus.

Dans les années 1990, le Sida perd un peu de son caractère inéluctable. Les séropositifs qui ne développent pas le Sida alors qu'ils ont été infectés par le virus (surnommés les Long Term Survivors), sont en nombre croissant. Cette nouvelle réalité de la maladie déroute les chercheurs. Les hypothèses se suivent: un virus moins virulent, une immunité plus combative, .. mais l'énigme persiste. Autre dilemme: une étude faite dans plusieurs grandes villes occidentales montre, que les prostituées qui collectionnent les M.S.T., ne sont que très peu touchées par le virus du Sida. Là aussi, aucune explication convaincante n'est avancée.

En 1992, une étude américaine révèle l'existence d'un petit nombre, non négligeable, de malades du Sida, chez qui il est impossible de retrouver la trace du virus. Ces personnes présentent tous les symptômes caractéristiques du Sida (immunodéficience, sarcome de Kaposi, pneumocistose), mais tous les tests restent négatifs à la présence du virus. Cette nouvelle déconcerte quelque peu les chercheurs. Le Sida pourrait-il apparaître sans le virus? Ces quelques cas furent baptisés ICL (Idiopathic CD4 Lymphopenia), et considérés comme une maladie particulière n'étant pas liée au Sida. A ce jour, aucune étude sérieuse n'a été entreprise pour déterminer le nombre exact de malades du Sida, n'ayant pas été infectés par le virus.

Autre paradoxce, cette fois soulevé par le dernier rapport du Réseau National de la Santé Publique Française. Ce rapport montre que, contrairement à toutes les prévisions, la progression de la maladie chez les hétérosexuels reste faible, et que l'on ne peut pas parler d'épidémie dans cette population. Les hémophiles échappent au mal, et dans les autres groupes à risques, homosexuels et toxicomanes, I'épidémie reste stable. Le constat est le même dans les autres pays d'Europe, ainsi qu'aux Etats-Unis. L'explosion de l'épidémie, tant annoncée, n'a pas eu lieu.

Confusion

Pour la majorité des chercheurs, le virus est la seule et unique cause du Sida, et tous les efforts pour trouver une solution à cette maladie convergent dans ce sens. Pour d'autres, une minorité, une poignée même, le virus n'est pas la cause du Sida. Une troisième théorie va venir semer la confusion dans ce débat déjà houleux.

Nous sommes à San Fransisco, en 1990, lors de la 3ème Conférence internationale sur le Sida. Voilà plusieurs années que les chercheurs s'échinent à trouver un moyen pour neutraliser le virus. C'est au cours de cette Conférence que le Professeur Luc Montagnier, auteur de la découverte du virus du Sida, annonce que le virus n'est pas le responsable de la destruction du système immunitaire des malades. Pour le virologiste français, le virus n'est qu'un des éléments de la maladie. Seul, le virus est inoffensif. Le professeur Luc Montagnier invoque alors l'hypothèse des cofacteurs.

Cette déclaration, reprise par l'ensemble de la presse scientifique et internationale, fait l'effet d'un coup de tonnerre. Le Professeur Robert Gallo fustige le virologiste français, I'accusant de semer la confusion sur la cause du Sida, et ainsi soutenir les arguments du Professeur Peter Duesberg.

Isolé, et critiqué publiquement par ses confrères, le Professeur Luc Montagnier ne tempère pas moins ses propos. Au contraire. Aujourd'hui sa position est encore plus radicale. Pour lui, le Sida est une maladie opportuniste! Là, il faut mesurer la portée de ses paroles. Qu'est-ce que cela signifie? Tout simplement que le virus agit uniquement dans un milieu déjà prédisposé par d'autres agents infectieux (cofacteurs). Une personne saine, qui serait mise en contact avec le virus ne développerait pas le Sida. Mieux encore, elle éliminerait tout naturellement le virus.

Une récente déclaration du Professeur Robert Gallo faite à un quotidien britannique, ajoute à la confusion. Le virologiste américain reconnaît aujourd'hui, la possibilité qu'un ou plusieurs cofacteurs soient impliqués dans le processus de la maladie.

Chacun son Sida

Qu'est-ce que le Sida? Un test positif qui indique l'infection par le virus, un système immunitaire défaillant, I'apparition d'une des trente maladies opportunistes répertoriées sous ce sigle? Difficile de répondre à cette question, car la réalité de cette maladie est beaucoup plus complexe. Si le dénominateur commun reste la séropositivité, tous les autres paramètres diffèrent.

En France, comme en Europe et aux Etats-Unis, le Sida touche en majorité les hommes, huit fois sur dix, et presque toujours les homosexuels et les toxicomanes. Cela n'est pas compatible avec une maladie infectieuse, qui devrait se propager de manière équitable chez les personnes des deux sexes. Des études épidémiologiques ont montré que les homosexuels ne souffraient pas des mêmes maladies que les toxicomanes, ainsi que les rares hémophiles touchés par le Sida. Certaines de ces maladies semblent être liées au mode de vie propre à ces groupes, plutôt qu'à l'infection par le virus.

Nous avons tous en mémoire les premiers cas de Sida qui apparurent au début des années 1980, à San Fransisco, sur la côte Ouest des Etats-Unis. Bon nombre des homosexuels touchés par le Sida étaient atteints d'un cancer de la peau, le Sarcome de Kaposi, surnommé le "cancer gai", car seuls les homosexuels souffraient de ce mal. L'implication de cette maladie dans le Sida, est un des principaux arguments du Professeur Peter Duesberg contre la théorie du virus. Celui-ci remarque que si le Sarcome de Kaposi était provoqué par un agent infectieux, il devrait toucher les malades du Sida sans distinction de groupes à risques, d'âge et de sexe. Ce qui n'est pas le cas.

Depuis, le Sarcome de Kaposi a fait l'objet de nombreuses études, et il est maintenant bien établi que les drogues récréatives comme le Poppers, jouent un rôle important dans ce cancer de la peau. Le Docteur Haverkos, de l'lnstitut National des Drogues, est certainement un des premiers à avoir fait le lien entre ces drogues et le Sarcome de Kaposi, au point qu'il a longtemps soupçonné qu'elles pouvaient être la cause du Sida.

Bien que le rôle du virus dans le Sarcome de Kaposi reste obscur, cette maladie figure toujours sous le sigle du Sida. Mais reconnaître que cette maladie ne soit pas liée au virus du Sida, alors qu'elle en fut la marque effrayante durant des années, soulèverait certainement beaucoup de questions.

AZT, DDI, DDC, pour ou contre?

Depuis les essais du programme Concorde de 1993, qui constituait la plus importante étude sur les effets de l'AZT, la méfiance vis à vis des thérapies contre le Sida est toujours présente. Cette étude avait démontré que l'AZT n'était d'aucune utilité pour les séropositif asymptomatiques, voire préjudiciable à leur santé.

Aujourd'hui l'AZT et les autres antirétroviraux sont mieux connus et mieux utilisés. Même si beaucoup s'accordent à reconnaître qu'ils ne constituent pas la panacée, leurs effets bénéfiques sur certains malades, sont limités mais réels. Mais, malgré toutes les études, leurs utilisations restent très controversées. Certains médecins, forts de leur expérience sur le "terrain", soutiennent qu'il faut utiliser les antirétroviraux le plus tôt possible chez les séropositifs ayant une immunité en bon état. D'autres assurent obtenir de meilleurs résultats avec les personnes déjà atteintes par la maladie. Dans la réalité quotidienne, la prophylaxie du traitement est souvent tributaire de la réaction du patient aux médicaments. Pour l'un, c'est une bénédiction, pour l'autre, une souffrance supplémentaire.

Pour le Professeur Hoffmann, cancérologue à l'hôpital de San Diego, les antirétroviraux comme l'AZT, le DDI, ... ne peuvent être d'aucun secours pour les malades du Sida. L'AZT, le DDI, ... proviennent de la chimiothérapie cancéreuse, et leur action empêche la réplication cellulaire, et du même coup celle du virus. Mais les dégâts occasionnés dans le système cellulaire par ces médicaments sont trop importants en comparaison des maigres bienfaits, affirme le cancérologue américain. A long terme, ces médicaments peuvent accélérer l'issue fatale de la maladie.

L'Afrique toujours et encore !

L'Afrique est le cotinent le plus touché, dit-on.

En 1996, Neville Hodgkinson est journaliste au quotidien londonien, le Sunday Time. Il est spécialiste des questions médicales depuis vingt-cinq ans. Au cours de l'année 1993, il effectue un voyage en Afrique Centrale pour écrire une série d'articles sur la situation de ces pays face au Sida. Ce que Neville Hodgkinson découvre au cours de son voyage, le déconcerte profondément.

Contrairement à ce qui avait été rapporté au cours des années précédentes par les nombreuses équipes de reportages, I'Afrique ne semble pas mourir du Sida. Neville Hodgkinson ne vit aucune trace des villages dévastés par le Sida, quand les villages étaient déserts, des témoignages lui apprenaient que la population avait gagné la ville. Il ne croisa pas non plus les milliers d'orphelins, errant sans but sur les routes. Pas plus de traces des cimetières improvisés dans la brousse, supposés garder les dépouilles des victimes de ce nouveau mal.

Bien sûr l'Afrique est malade. Mais toujours et encore de la Tuberculose et de la Malaria. Bref, de sa pauvreté. Seul les noms ont changé. Maintenant cela s'appelle le Sida. Le nouveau mal est là, invisible, et partout à la fois. Dans tous les esprits et toutes les bouches, se confondant avec tout. L'impact psychologique du Sida sur les populations africaines est désastreux.

Censure

Dès son retour à Londres, le Sunday Times publie le fruit de l'enquête de Neville Hodgkinson, sous le titre provocateur "Sida en Afrique, le mythe d'une épidémie". La condamnation est sans appel, et unanime. Toute la presse londonienne s'insurge contre les faits relatés par le journaliste du Sunday Time. Le plus virulent de tous est John Maddox, rédacteur en chef de la plus prestigieuse revue scientifique du monde, Nature. John Maddox, fustige le quotidien londonien dans un article au titre ironique "Qui a le droit de parler du Sida?"

Quelques années auparavant, et plus récemment encore, le Professeur Peter Duesberg fut directement attaqué pour ses propos sur le Sida, par ce même John Maddox. Et malgré les demandes de droit de réponse du virologiste américain, le rédacteur en chef de la prestigieuse revue scientifique n'en fit rien. Pour toute réponse il écrivit et publia, dans sa revue, un article dont le sujet était de savoir si oui ou non, le Professeur Peter Duesberg avait droit à la parole. Assurément, la réponse était non, car aujourd'hui encore le sujet reste tabou.

Que peut-on reprocher au journaliste londonien? Il a rapporté, honnêtement, les faits et les témoignages qu'il a rencontrés au cours de son voyage. Ni plus ni moins. Et Neville Hodgkinson n'a jamais contesté la théorie du Sida, ce qui renforce l'objectivité de son enquête en Afrique. Quand au Professeur Peter Duesberg, et ceux qui partagent son avis, en tant que chercheurs ils se doivent de questionner toutes hypothèses, pour ainsi faire avancer le débat scientifique. Après toutes ces années de recherches sans grand succès, qui peut se prévaloir de connaître la vérité sur le Sida. Alors! qui a le droit de parler du Sida?

Positif or not positif?

L'annonce de la séropositivité est certainement une des expériences les plus traumatisantes qui soit. Elle signifie, à moyen ou à long terme, l'apparition de la maladie. La peur qu'engendre cette nouvelle provoquerait, une baisse des défenses immunitaires.

Aujourd'hui les laboratoires bénéficient de deux tests pour diagnostiquer si un patient a été infecté par le virus du Sida. Le test ELISA, et le test Western Blot. Si le test ELISA est positif, le Western Blot doit aussi être positif pour confirmer la séropositivité. A la fin des années 1980, la fiabilité des tests avaient été mise en doute. Depuis, dans certains pays d'Europe comme la Grande Bretagne, les laboratoires pratiquent plusieurs tests avant de prononcer la séropositivité. A la suite de la mise en vigueur de cette nouvelle loi, le nombre de séropositifs a été réévalué. Une personne sur trois avait été déclarée positive au test du Sida, alors qu'elle ne l'était pas. En France, la réglementation n'a pas changé, le test ELISA et le test Western Blot restent suffisants pour le diagnostic de l'infection par le virus du Sida.

Une récente étude faite en Centre Afrique par le Professeur Max Essex, a démontré que dans les régions où la lèpre sévissait de manière endémique depuis des décennies, le taux de faux séropositifs au test du Sida était d'environ 50%. Les tests ELISA et Western Blot réagissaient positivement sur des personnes n'ayant pas été infectées par le virus du Sida, mais ayant des résidus du virus de la lèpre. C'est une réaction croisée. L'auteur de ce rapport concluait, en soulignant l'extréme prudence dont il fallait faire preuve, avant d'établir un diagnostic de séropositivité dans ces régions.

Cela nous pousse à nous interroger sur les statistiques de l'O.M.S. qui montrent l'Afrique comme la lanterne rouge de l'épidémie du Sida. Combien d'autres régions, combien d'autres pays, sont sujets à ces erreurs? Et l'Asie qui bientôt, d'après l'O.M.S., dépassera le continent africain. Mais en Occident et dans tous les pays dits industrialisés, où le milieu parasitaire est nettement inférieur à l'Afrique, tous s'accordent à reconnaître la fiabilité des tests du Sida. Enfin, presque tous.

Eleni Papadopulos est Biologiste Chimiste au Royal Hospital de Perth, en Australie. Cette Biochimiste australienne, avec son équipe, a consacré ces quatre dernières années à l'étude de la précision des tests du Sida. Le résultat de ce long travail a démontré que les tests ELISA et Western Blot n'étaient pas suffisamment spécifiques pour déterminer un diagnostic de séropositivité au virus du Sida. En d'autres termes, un résultat positif au test du Sida, ne prouve pas que l'on ait été infecté par le virus.

Evidemment, on mesure l'importance des résultats des travaux de l'équipe australienne. Si le seul moyen que nous possédons pour déterminer l'infection par le virus du Sida n'est plus fiable, tout s'effondre. L'explication de la maladie, les données épidémiologiques, les campagnes de préventions, tout! Comme Kary Mullis et Neville Hodgkinson, la biologiste australienne n'avait jamais contesté la théorie du Sida, c'est à travers ses recherches que le doute est apparu.

Eleni Papadopulos envoya le résultat de ses travaux à la revue scientifique Nature, qui ne les publia pas.

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